Le tresor de Rennes-le-Chateau
- Le trésor des wisigoths : en 410, Alaric Ier met Rome à sac et ramène logiquement dans sa capitale (Narbonne ou Toulouse) nombre de richesses pillées dans la Ville Éternelle. L'avancée rapide des Francs (Alaric II meurt à la bataille de Vouillé en 507) avait pu conduire les Wisigoths à cacher leur trésor dans une de leurs places fortes. Or l'une d'elles se nomme Rhedae, devenue Rennes-le-Château.
D'autres indications de la région vont dans le même sens :
- Les fondeurs allemands de 1156 : les Templiers affirmèrent réexploiter la mine d'or épuisée de Blanchefort. Mais ils n'embauchèrent pas de main d'œuvre locale, installant à la place une colonie de travailleurs allemands qui ne pouvaient guère communiquer avec la population. Assez toutefois pour qu'on apprenne qu'il s'agissait de fondeurs et non de mineurs.
- Les Faux-monnayeurs du Bézu en 1340 : Guilhen Cathala, gendre du seigneur de Rennes et neveu du pape Benoît XII (Jacques Fournier) est découvert en flagrant délit de fabrication de fausse monnaie. D'où venait l'or ? L'ordre des Templiers, en tout cas, avait été liquidé en 1307. L'affaire a été classée ;
- En 1645, un jeune berger s'était signalé pour « avoir trouvé des pièces d'or » sans révéler le lieu de sa découverte.
On avance toutefois d'autres possibilités :
- Trésor de Blanche de Castille, qui aurait été mis en sûreté à Rhedae lors de la révolte des Pastoureaux ;
- Pillage de tombes anciennes du cimetière (entre 1890 et 1895, le curé y aurait fait des travaux de restauration... la nuit, aidé par sa seule gouvernante !) ;
- Ancien trésor de l'église caché à la Révolution par le prédécesseur de Bérenger Saunière, le curé Antoine Bigou.
- Banal trafic d'indulgences pour lequel Saunière a effectivement été jugé et condamné à une suspense a divinis.
Outre l'existence d'un autre "trésor", plus spirituel, caché probablement sur les pentes du Mont Cardou, la véritable fortune de l'abbé Saunière viendrait effectivement d'un trafic d'indulgences. Ce trafic à grande échelle fut mis en place par Saunière en août 1899 à partir d'annuaires ecclésiastiques qu'il fait venir de Paris. A l'aide de ces annuaires,
Bérenger Saunière entre en contacts avec de nombreuses congrégations religieuses ou hospices à travers le pays. Engagé dans des dépenses importantes le curé de Rennes-le-Château ne pourra jamais l'arrêter. Il n'est cependant pas exclu qu'un trésor réel ait été dissimulé dans les environs de Rennes-le-Château
Photo de l'abbè Beranger Saunière
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